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GENEALOGIE

Champagne, De Champagne, Arnay, Thuvien ou Petitjean : voilà les patronymes que je pourrais porter tout comme mes cousins descendant d'un certain Claude de Champagne. La petite généalogie que je vais vous présenter dans les pages suivantes est le résultat de recherches effectuées en 1980-1981 à Châlons-en-Champagne. A cette époque, un cousin me sollicita pour des recherches généalogiques sur la famille Champagne car j'habitais cette ville où se trouvaient et se trouvent toujours les archives départementales de la Marne. Il espérait que je puisse m'y rendre pour peaufiner la généalogie qu'il avait commencé à l'aide des renseignements obtenus auprès des mairies et des cimetières qu'il avait visités. Comme un collègue de travail s'y rendait régulièrement et devant l'insistance de mon cousin, je décidai donc de visiter ces archives un après-midi accompagné de ce collègue pour voir. Aïe ! Quelle drogue ! Pendant un an et demi je fus accroc. Etant libre un après-midi sur deux, les employés des archives puis ceux de la bibliothèque municipale me virent régulièrement pour consulter les registres paroissiaux, les états civils, les actes notariés et tout un tas d'ouvrages anciens que recelaient ces deux institutions. Par chance, la famille Champagne habitait depuis longtemps la Marne et il me fut assez facile de remonter jusqu'à un certain Claude Champagne de la commune du Gault-la-Forêt qui, bizarrement, s'appelait Claude de Champagne à la naissance de ses enfants vers 1740, mais s'appelait Claude Champagne à son décès en 1773. Quand je dis facile, c'est façon de parler, car décrypter les écritures des curés de paroisse était rarement chose aisée. De plus, il n'existait pas, comme dans les états-civils des communes d'après la révolution, de tables décennales recensant dans un tableau en fin d'année les naissances, mariages et décès par nom. Je bloquais donc sur ce fameux Claude qui devait être né en 1716 mais où ? Les recherches fastidieuses dans les registres de baptème des communes environnantes ne donnaient rien. Mais un jour, miracle. Mon frère me prêta un livre écrit par Mme Marguerite-Robert MATHIEU "Montmirail en Brie, Sa Seigneurerie et son Canton". Et là, page 214, on parlait de la famille de Champagne qui possèdait Morsains, Neuvy, Joiselle, La Villeneuve, etc... Et c'est donc dans le registre des baptèmes de Neuvy que je découvris que j'étais descendant d'une famille noble, fils illégitime d'accord, mais quand même. Une fois retrouvé cet ancêtre noble, je pus remonter jusqu'à l'an mil par différents ouvrages mais cette filiation jusqu'à l'an mil comporte quelques approximations. Par contre, jusqu'au 14ème degré (Jean de Champagne), la généalogie est fiable. Pour ce Jean de Champagne et sa filiation avec Pierre de Champagne, il faudrait retrouver l'acte de donation de Jean de Véélu. Sur internet, je vois fleurir de nombreuses généalogies sur cette branche de Champagne établies par des cousins très éloignés et il me semble que beaucoup ont eu en main la généalogie que j'avais tapé difficilement à la machine à écrire en 1981 suite à mes recherches et que vous pouvez retrouver ici (les photocopieuses ont fonctionné : merci la poste). Mon cousin était bien évidemment informé de toutes mes découvertes et il entreprit un travail de titan : établir l'arbre en ascendance de notre grand-père et de notre grand-mère sur 8 générations, puis à partir d'un ancêtre, établir l'arbre en descendance.

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